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Pari(s) Santé Femme 2025
Retour vers le futur : PSF réinvestit le CNIT Paris La Défense au mois de décembre. Les dernières journées du CNGOF ayant eu lieu au mois de décembre au CNIT remontent à 2014. Nous vous y attendons nombreux !
Le CNGOF poursuivant le développement de ses collaborations internationales aura la chance d’accueillir cette année la présidente du
Collège Chinois de Gynécologie-Obstétrique, la Pr Zhu Lan accompagnée de quelques-uns de ses proches collègues. La première pierre de cette collaboration sera une session exceptionnelle sino-française consacrée à la technique innovante V-NOTES, la cœlioscopie par voie vaginale qui permet d’accélérer la récupération pour le bien-être de nos patientes. Nous profiterons de ces journées pour décerner le statut de membre d’honneur du CNGOF à la Pr Zhu Lan qui a eu le désir et la volonté d’initier cette collaboration. Cette distinction sera l’expression de la reconnaissance du CNGOF de l’honneur qui nous est fait de devenir un partenaire privilégié du Collège Chinois de Gynécologie-Obstétrique. Cette ouverture amicale et confraternelle permettra, je n’en doute pas, un enrichissement scientifique mutuel entre nos deux pays grâce aux futurs échanges professionnels entre hôpitaux chinois et français. N’oublions jamais que les voyages forment la jeunesse…et sûrement les médecins. -
Clause de conscience spécifique IVG
Le CNGOF se prononce pour la suppression de la clause de conscience spécifique.
Au regard des évolutions sociétales et de notre droit, le Conseil d’administration du CNGOF s’est prononcé le 20 juin 2025 à l’unanimité pour la suppression de la clause de conscience spécifique à l’interruption volontaire de grossesse, qui apparaît symboliquement stigmatisante et juridiquement redondante.Communiqué de presse ci dessous
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Indignés par le vote d’un moratoire qui ne peut qu’aggraver la mortalité infantile
Nous, professionnels de terrain et chercheurs spécialistes de la périnatalité, avons
été unanimement indignés par l’adoption à l’Assemblée nationale d’une proposition
de loi qui, sous prétexte de lutter contre la mortalité infantile, vise à imposer un
moratoire sur les fermetures des maternités publiques : y compris celles où la
sécurité des femmes et des nouveau-nés n’est pas assurée en raison d’effectifs
insuffisants, instables et/ou d’un nombre d’accouchements si faible qu’il est
impossible de garantir le niveau indispensable de compétences. -
RPC Endométriose – Actualisation de la place des différents examens d’imagerie pour le diagnostic d’endométriose
La Société d’Imagerie de la Femme (SIFEM), la Société Française de Radiologie (SFR) sous l’égide du Conseil National Professionnel (CNP) de Radiologie, en collaboration avec le CNGOF ont conduit l’actualisation de la partie imagerie diagnostique des recommandations de bonne pratique « Prise en charge de l’endométriose » publiées en 2018 ainsi que des fiches pratiques portant sur les bonnes pratiques en échographie et en IRM.
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Maternités françaises : proximité ou sécurité?
Mot d’humeur du président du CNGOF Patrick Rozenberg
Les députés ont choisi pour nos patientes, nos compagnes, nos filles: la proximité. Mais les faits sont tétus: en France une femme meure tous les 3-4 jours parce qu’elle a été enceinte. En proposant un moratoire de 3 ans, nous pouvons être certains de la pérennité de cet échec sociétal. La mortalité maternelle n’a pas diminué de façon significative depuis 20 ans alors comment pourrait-elle diminuer si nous ne changeons rien dans les 3 ans à venir ?
Parmi les 8 pays européens dotés de systèmes renforcés pour la surveillance de la mortalité maternelle (Danemark, Finlande, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Slovaquie), la France ne se situe malheureusement qu’au 5ème rang: la mortalité maternelle à 42 jours y est de 8,5 pour 100.000 naissances alors qu’au Danemark (pays dont la mortalité maternelle est la plus faible), ce taux n’est que de 3,4 pour 100.000 naissances, soit 2 à 3 fois plus faible qu’en France. Et pire, en France, les enquêtes sur la mortalité maternelle rapportent une évitabilité globale de ces décès maternels estimée à au moins à 70%.
Le plus intéressant est que depuis les années 1990, le nombre de services de maternité au Danemark a diminué de moitié au fil des ans en raison de la centralisation des services de santé, visant à concentrer les ressources pour améliorer la qualité des soins. N’y a t’il pas un exemple à suivre ?
A défaut de pouvoir démontrer que concentrer les ressources pour améliorer la qualité des soins permet de réduire la mortalité néonatale puisqu’en France il n’existe aucun registre national néonatal, tirons les leçons des enquêtes sur la mortalité maternelle. Ce qui est bon pour nos mères l’est certainement pour nos enfants…Mais d’ailleurs, sommes-nous sûrs que les femmes préfèrent la proximité à la sécurité ?Patrick Rozenberg, Président CNGOF
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Communiqué de presse CNGOF- Loi Colombani
Le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français est très inquiet du moratoire sur les fermetures de maternité voté le 15 mai à l’Assemblée Nationale.
Les chiffres français de mortalité maternelle et néonatale sont mauvais. Mais l’éloignement des maternités n’est pas en cause ! Au contraire, tous les chiffres disponibles montrent que la sécurité est la plus élevée dans les pays qui ont su renoncer aux petites maternités.
Pour assurer la sécurité, les soins doivent obligatoirement reposer sur des équipes stables et soudées. Aujourd’hui, en France, la majorité des équipes sont très fragilisées : on ne compte plus les maternités sans pédiatre ou celles contraintes de faire appel à des médecins intérimaires anesthésistes ou obstétriciens qui ne peuvent pas constituer une équipe véritablement efficace et sûre sur la durée. Il est alors d’autant plus difficile de prendre correctement en charge des grossesses plus à risque avec l’augmentation de l’âge des mères, des taux de diabète, d’hypertension artérielle, et des fragilités socioéconomiques.
Si la continuité des soins peut se décréter, la qualité des soins, elle, se construit.
Depuis 2022, le CNGOF alerte sur la situation des maternités françaises et le manque de médecins, notamment de gynécologues-obstétriciens et de pédiatres. Toutes les enquêtes montrent que les jeunes professionnels refusent d’aller travailler dans des petites structures où le nombre de médecins est insuffisant, les plateaux techniques devenus inadaptés et le volume d’activité trop faible pour pérenniser la compétence. On ne fait bien que ce que l’on fait souvent ou ce que l’on a déjà fait, seul, ou mieux encore, collectivement. Maintenir coûte que coûte toutes les maternités existantes participe, par la dispersion des moyens malheureusement limités, à la poursuite de la dégradation de la qualité des soins. Nous prônons, avec l’Académie de Médecine, le maintien d’une proximité sous forme de la création de Centres Périnatals de Proximité lorsqu’ils sont nécessaires et le renforcement planifié des maternités dont le fonctionnement doit être adapté aux évolutions des pratiques professionnelles et des souhaits des patientes.
Nous demandons depuis près de huit ans la révision des décrets de périnatalité qui datent de 1998 et fixent le fonctionnement des établissements de soins en médecine périnatale alors qu’ils reposent sur les modèles obsolètes des années 80.
Le CNGOF, en lien avec la SFAR (Société Française d’Anesthésie-Réanimation), la SFN (Société Française de Néonatalogie) et le CNSF (Collège National des Sages Femmes), a proposé des bases de fonctionnement indispensables à l’évolution des nouvelles structures, aux attentes des patientes et à l’amélioration de la qualité des soins. Une planification territoriale rationnelle est indispensable, seule réponse possible et fiable à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
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Vaccin Virus respiratoire syncytial (VRS)

Depuis peu, plusieurs pays (dont la France, les États-Unis, etc.) recommandent une vaccination des femmes enceintes contre le VRS, surtout pour protéger les nourrissons pendant leurs premiers mois de vie.
Qu’est-ce que le VRS ?
- C’est un virus très courant qui cause des infections respiratoires. Chez les bébés (surtout avant 6 mois), il peut entraîner des bronchiolites ou des pneumonies graves.
Pourquoi vacciner pendant la grossesse ?
- La vaccination pendant le troisième trimestre permet au bébé de recevoir des anticorps via le placenta. Ainsi, il est protégé dès la naissance, avant même qu’il puisse être lui-même vacciné ou recevoir d’autres traitements.
Quel vaccin ?
- Un vaccin récemment approuvé pour usage pendant la grossesse est disponible (exemple : Abrysvo de Pfizer). D’autres solutions existent aussi pour protéger directement les bébés après la naissance (comme des anticorps monoclonaux type nirsevimab).
Quand vacciner ?
- En général, entre la 32ᵉ et la 36ᵉ semaine de grossesse. C’est la période optimale pour assurer une bonne transmission d’anticorps au fœtus.
Effets secondaires ?
- Pour la maman, les effets secondaires sont en général similaires à ceux d’autres vaccins : douleurs au site d’injection, fièvre légère, fatigue… Les données disponibles montrent que la vaccination est sûre pour la mère et pour le bébé.
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Vaccin grippe et grossesse

Vacciner les femmes enceintes contre la grippe est très important pour plusieurs raisons :
- Protéger la mère :
Pendant la grossesse, le système immunitaire est un peu affaibli, ce qui rend les femmes enceintes plus vulnérables aux formes graves de la grippe (hospitalisation, complications respiratoires, etc.). - Protéger le bébé :
Le vaccin stimule la production d’anticorps chez la mère, qui sont ensuite transmis au bébé via le placenta. Cela offre au nouveau-né une protection durant ses premiers mois de vie, période où il est trop jeune pour être vacciné lui-même. - Réduire les complications :
La grippe pendant la grossesse augmente les risques de complications comme un accouchement prématuré, un faible poids de naissance, voire, dans de rares cas, un risque accru de mortalité fœtale. - Vaccin sûr :
Le vaccin contre la grippe utilisé chez les femmes enceintes est inactivé (pas de virus vivant), donc il est sans danger pour la mère et pour le bébé.
En résumé : en se vaccinant, une femme enceinte se protège elle-même et elle offre une précieuse protection à son futur bébé.

- Protéger la mère :
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Vaccin Coqueluche et grossesse

On vaccine les femmes enceintes contre la coqueluche pour protéger leur bébé dès la naissance.
Voici pourquoi :
- Les bébés sont très vulnérables : les nourrissons, surtout avant l’âge de 2 mois (quand ils sont trop jeunes pour recevoir eux-mêmes leur premier vaccin), sont à très haut risque de formes graves de coqueluche. L’infection peut entraîner des complications graves comme des pneumonies, des convulsions, voire la mort.
- Le vaccin pendant la grossesse transmet des anticorps au bébé : Quand une femme enceinte est vaccinée (idéalement entre la 20ᵉ et 36ᵉ semaine d’aménorrhée, selon les recommandations), elle développe des anticorps contre la coqueluche. Ces anticorps passent ensuite par le placenta vers le fœtus, lui offrant une protection temporaire dès la naissance, jusqu’à ce qu’il puisse être vacciné lui-même.
- Le vaccin est sûr pour la mère et l’enfant : Les études montrent que la vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse est sûre, bien tolérée, et efficace pour protéger les nourrissons dans leurs premiers mois de vie.
On vaccine à chaque grossesse, même si la femme a déjà été vaccinée avant, pour une raison principale :
Les anticorps protecteurs dans le sang maternel diminuent rapidement avec le temps.
Même si une femme a été vaccinée récemment, le niveau d’anticorps contre la coqueluche peut ne plus être assez élevé quelques années plus tard pour assurer une bonne protection au nouveau-né.
Pour résumer simplement :
- Ce n’est pas la mère qu’on veut protéger principalement, mais le futur bébé.
- Chaque grossesse est une « nouvelle mission » : il faut garantir qu’au moment de la naissance, le taux d’anticorps transmis est maximal pour ce bébé-là.
- Or, les anticorps vaccinaux baissent après quelques mois ou années → il faut un rappel à chaque grossesse pour être sûr qu’ils soient assez nombreux pour passer au fœtus.
Exemple concret :
- Si une femme est vaccinée en 2024 pour sa première grossesse et redémarre une grossesse en 2025, ses anticorps anti-coqueluche sont trop faibles 1 ans plus tard.
- Même si elle est enceinte à 1 an d’intervalle, un nouveau vaccin est recommandé pour booster les anticorps et transmettre un « maximum » de protection au nouvel enfant.
En résumé : c’est une stratégie de protection indirecte mais immédiate, qui sauve des vies.

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Checklist Vaccins – Projet de grossesse

Avant de devenir enceinte, il est important de vérifier la protection contre certaines maladies pouvant être dangereuses pour la maman et/ou le bébé.
1. Rubéole
- Vérifier l’immunité (sérologie si doute).
- Si non immunisée ➔ Vaccination recommandée (ROR = Rougeole-Oreillons-Rubéole).
- Attendre 1 mois avant de concevoir après le vaccin.
2. Varicelle
- Vérifier si la femme a déjà eu la varicelle ou a été vaccinée.
- Si non ➔ Vaccination recommandée (2 doses).
- Attendre 1 mois avant de concevoir après la vaccination.
3. Coqueluche
- Vaccination DTcaP (Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio) recommandée pour les femmes en âge de procréer.
- Un rappel est parfois proposé avant ou pendant la grossesse (idéalement entre 20-36 semaines de grossesse).
4. Hépatite B
- Vérification selon les facteurs de risque.
- Vaccination possible avant et pendant la grossesse si nécessaire.
5. Hépatite A
- Pas systématique mais possible si risque d’exposition élevé.
- Vaccin inactivé ➔ peut être administré si nécessaire avant ou pendant la grossesse.
6. Grippe saisonnière
- Vaccination fortement recommandée pendant chaque grossesse (vaccin inactivé sans risque).
- Si projet de grossesse hors saison grippale, pas prioritaire.
7. COVID-19
- Vaccination recommandée avant et pendant la grossesse pour protéger maman et bébé.
🚫 Vaccins vivants contre-indiqués PENDANT la grossesse
- Vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole)
- Vaccin Varicelle
- Vaccin Fièvre jaune (sauf nécessité exceptionnelle)
⏳ ➔ Après ces vaccins, attendre 1 mois avant de démarrer une grossesse.
✨ En résumé rapide :
Vaccin Avant grossesse Pendant grossesse ROR (rubéole) ✅ Oui ❌ Non Varicelle ✅ Oui ❌ Non Coqueluche ✅ Oui ✅ Oui (rappel recommandé) Hépatite B ✅ Oui ✅ Oui Grippe ✅ Oui ✅ Oui COVID-19 ✅ Oui ✅ Oui Fièvre jaune ⚠️ Oui si nécessaire ❌ Non sauf urgence






