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La charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique
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Collectif inter-associatif : Femme-Santé-Liberté
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Accès à la santé et droit des femmes
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Vaccin Virus respiratoire syncytial (VRS)
Depuis peu, plusieurs pays (dont la France, les États-Unis, etc.) recommandent une vaccination des femmes enceintes contre le VRS, surtout pour protéger les nourrissons pendant leurs premiers mois de vie.
Qu’est-ce que le VRS ?
- C’est un virus très courant qui cause des infections respiratoires. Chez les bébés (surtout avant 6 mois), il peut entraîner des bronchiolites ou des pneumonies graves.
Pourquoi vacciner pendant la grossesse ?
- La vaccination pendant le troisième trimestre permet au bébé de recevoir des anticorps via le placenta. Ainsi, il est protégé dès la naissance, avant même qu’il puisse être lui-même vacciné ou recevoir d’autres traitements.
Quel vaccin ?
- Un vaccin récemment approuvé pour usage pendant la grossesse est disponible (exemple : Abrysvo de Pfizer). D’autres solutions existent aussi pour protéger directement les bébés après la naissance (comme des anticorps monoclonaux type nirsevimab).
Quand vacciner ?
- En général, entre la 32ᵉ et la 36ᵉ semaine de grossesse. C’est la période optimale pour assurer une bonne transmission d’anticorps au fœtus.
Effets secondaires ?
- Pour la maman, les effets secondaires sont en général similaires à ceux d’autres vaccins : douleurs au site d’injection, fièvre légère, fatigue… Les données disponibles montrent que la vaccination est sûre pour la mère et pour le bébé.
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Indignés par le vote d’un moratoire qui ne peut qu’aggraver la mortalité infantile
Nous, professionnels de terrain et chercheurs spécialistes de la périnatalité, avons
été unanimement indignés par l’adoption à l’Assemblée nationale d’une proposition
de loi qui, sous prétexte de lutter contre la mortalité infantile, vise à imposer un
moratoire sur les fermetures des maternités publiques : y compris celles où la
sécurité des femmes et des nouveau-nés n’est pas assurée en raison d’effectifs
insuffisants, instables et/ou d’un nombre d’accouchements si faible qu’il est
impossible de garantir le niveau indispensable de compétences. -
Alerte Rougeole
La DGS a émis un message d’alerte concernant la recrudescence des cas de rougeole en France
Le CNR ROR, le GRIG et le CNGOF rappellent que la rougeole pendant la grossesse peut avoir des conséquences graves, avec un risque de complications maternelles et néonatales élevés.
Nous rappelons qu’en cas de contage chez une femme enceinte, il est indiqué, en l’absence de preuve d’une vaccination complète, de faire une sérologie rougeole IgG en urgence. En l’absence d’immunité la patiente doit bénéficier d’Ig polyvalentes dans les 6j suivant le contage (400 mg/kg en une seule injection en milieu hospitalier).
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Charte des soins en salle de naissance
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Après plus de 3 000 participants en 2024 – Save the date pour Paris Santé Femme 2025
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La prévention des infections respiratoires de l’hiver, c’est MAINTENANT !
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Communiqué de presse
Multiplication des actes antisémites et des violences
Indignation, inquiétude et solidarité des sociétés savantes et syndicats de gynécologie -obstétrique et médicale
Paris, le 12 novembre – Le Conseil national professionnel de gynécologie obstétrique et
gynécologie médicale (CNPGO GM) et les organisations signataires – sociétés savantes et
syndicats – expriment leurs profondes inquiétude et indignation face au nombre croissant
d’actes antisémites (tags, graffitis, insultes, propos haineux et menaces frontales ou en ligne)
et assurent de leur solidarité leurs consœurs et confrères de plus en plus nombreux à en être
victimes.
Ils leur expriment tout leur soutien et les encouragent à systématiquement déposer plainte
afin que ces actes guidés par la haine et l’obscurantisme soient suivis de procédures judiciaires.
Ils leur recommandent aussi de signaler systématiquement ces actes sur la plateforme de
l’Observatoire national des violences en santé (https://dgos-onvs.sante.gouv.fr/declaration) et
de se tourner vers leur Ordre départemental.
Plus largement, devant la recrudescence très inquiétante des violences de toutes sortes (+27
% en 2023 *) auprès des médecins exerçant en ville comme en établissements de soins, les
organisations signataires rappellent leur total engagement pour la défense des libertés
fondamentales, leur rejet absolu de toute forme d’agression ou de discrimination et leur
profond attachement aux valeurs humanistes et de laïcité, maintes fois exprimées.*selon l’Ordre des Médecins – enquête IPSOS :
https://www.conseilnational.medecin.fr/publications/communiques-presse/observatoire-securite-medecins-2023
Organisations signataires :
Conseil national professionnel de gynécologie obstétrique et gynécologie médicale (CNPGO GM) **
Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF)
Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM)
Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV)
Société française de gynécologie (SFG)
Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (GEMVI)
Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF)
** A propos du CNPGO : Le Conseil national professionnel de gynécologie et obstétrique regroupe les organisations professionnelles
(sociétés savantes et syndicats) les plus représentatives de Gynécologie Obstétrique et de Gynécologie médicale. Ses objectifs sont
notamment l’organisation d’une réflexion commune et indépendante sur le développement professionnel continu, l’évolution et l’évaluation
des compétences, l’accréditation de la qualité de la pratique professionnelle, d’éventuelles procédures de re-certification, l’analyse
professionnelle des recommandations et référentiels, la réponse à des saisines. -
Anniversaire Loi Veil
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Lutte cancer HPV
Eradiquer les cancers dus aux papillomavirus
Une bataille française qui reste à mener
A l’initiative du CNGOF l’appel des scientifiques et des patients pour une campagne d’envergure
Même s’ils saluent unanimement la récente annonce du Président de la République sur la vaccination des filles et des garçons en classe de 5 ème afin d’accélérer la lutte contre les cancers HPV induits, les académies, sociétés savantes, collèges professionnels, groupes d’experts et de recherche, associations de patients, réunis dans une alliance d’une cinquantaine d’institutions signataires, réclament beaucoup plus.
Les Académies de Chirurgie, de Médecine, de Pharmacie, le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires, les sociétés savantes, groupes de recherche des différentes spécialités médicales concernées, comme les associations de patients, lancent un appel pressant aux pouvoirs publics pour le développement d’une stratégie d’ampleur, afin de rattraper le retard français et de gagner enfin la bataille contre ces cancers HPV induits.Le communiqué ci-joint détaille à la fois la situation actuelle et les attentes pressantes de cette alliance inédite.
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Communiqué de presse CNGOF- Loi Colombani
Le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français est très inquiet du moratoire sur les fermetures de maternité voté le 15 mai à l’Assemblée Nationale.
Les chiffres français de mortalité maternelle et néonatale sont mauvais. Mais l’éloignement des maternités n’est pas en cause ! Au contraire, tous les chiffres disponibles montrent que la sécurité est la plus élevée dans les pays qui ont su renoncer aux petites maternités.
Pour assurer la sécurité, les soins doivent obligatoirement reposer sur des équipes stables et soudées. Aujourd’hui, en France, la majorité des équipes sont très fragilisées : on ne compte plus les maternités sans pédiatre ou celles contraintes de faire appel à des médecins intérimaires anesthésistes ou obstétriciens qui ne peuvent pas constituer une équipe véritablement efficace et sûre sur la durée. Il est alors d’autant plus difficile de prendre correctement en charge des grossesses plus à risque avec l’augmentation de l’âge des mères, des taux de diabète, d’hypertension artérielle, et des fragilités socioéconomiques.
Si la continuité des soins peut se décréter, la qualité des soins, elle, se construit.
Depuis 2022, le CNGOF alerte sur la situation des maternités françaises et le manque de médecins, notamment de gynécologues-obstétriciens et de pédiatres. Toutes les enquêtes montrent que les jeunes professionnels refusent d’aller travailler dans des petites structures où le nombre de médecins est insuffisant, les plateaux techniques devenus inadaptés et le volume d’activité trop faible pour pérenniser la compétence. On ne fait bien que ce que l’on fait souvent ou ce que l’on a déjà fait, seul, ou mieux encore, collectivement. Maintenir coûte que coûte toutes les maternités existantes participe, par la dispersion des moyens malheureusement limités, à la poursuite de la dégradation de la qualité des soins. Nous prônons, avec l’Académie de Médecine, le maintien d’une proximité sous forme de la création de Centres Périnatals de Proximité lorsqu’ils sont nécessaires et le renforcement planifié des maternités dont le fonctionnement doit être adapté aux évolutions des pratiques professionnelles et des souhaits des patientes.
Nous demandons depuis près de huit ans la révision des décrets de périnatalité qui datent de 1998 et fixent le fonctionnement des établissements de soins en médecine périnatale alors qu’ils reposent sur les modèles obsolètes des années 80.
Le CNGOF, en lien avec la SFAR (Société Française d’Anesthésie-Réanimation), la SFN (Société Française de Néonatalogie) et le CNSF (Collège National des Sages Femmes), a proposé des bases de fonctionnement indispensables à l’évolution des nouvelles structures, aux attentes des patientes et à l’amélioration de la qualité des soins. Une planification territoriale rationnelle est indispensable, seule réponse possible et fiable à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
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Soutien aux internes
Le CNGOF soutient totalement le mouvement de grève des internes pour le retrait du projet de loi Garot à partir du 28 avril.
Nous encourageons les maîtres de stage et coordonnateurs à tout mettre en œuvre pour que nos futurs collègues en formation puissent participer à faire retirer ce projet.
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Loi Garot- Soutien grève CNGOF
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) apporte tout son soutien au mouvement de grève illimité à partir du 28 avril 2025 visant au retrait de la proposition de loi Garot.
Un égal accès à des soins de qualité a toujours été une priorité pour le CNGOF. Notre société, en lien avec toutes les professions de la périnatalité, a proposé une mise à niveau des effectifs nécessaires pour assurer la continuité des soins (rapport Sentilhes en 2018). Nous avons ensuite alerté sur l’état critique des équipes des maternités françaises et l’absolue nécessité de renforcer l’attractivité des métiers de la naissance (rapport Morel en 2022).
La proposition de loi visant notamment à mettre en place une coercition à l’installation repose sur une confusion entre une nécessaire accessibilité aux soins et une proximité inadaptée qui s’imposerait aux médecins. Elle ne permettra pas de répondre aux défis majeurs de notre système de santé.
La réforme du système de santé est aujourd’hui bloquée par des élus attachés à une offre de soins locale en déliquescence parce qu’inadaptée à une médecine du 21ème siècle. La répartition des soins doit reposer sur des données objectives de santé publique et sur une approche pragmatique s’appuyant sur les moyens humains et matériels disponibles.
En gynécologie et en obstétrique, il est indispensable de raisonner par parcours de santé en adaptant nos objectifs aux besoins de la population.
Les rapports et avis sur la dégradation de l’offre et de la qualité des soins en gynécologie et en obstétrique s’accumulent : CNGOF en 2022, Société Française de Néonatologie et Société Française de Médecine Périnatale en 2023, Académie de Médecine en 2023, Cours des Comptes et Sénat en 2024.
Tous les acteurs s’accordent le diagnostic et les réformes à mettre en œuvre :
- Refonte des décrets de périnatalité datant de 1998
- Concentration raisonnée de l’offre de soin nécessitant des plateaux techniques et une continuité des soins H24, ce qui implique des fusions de maternités
- Priorité donnée en proximité à l’accès au soin pour la prévention et le suivi pour tous les aspects de la santé de la femme, en clarifiant le rôle des différents acteurs (sage-femmes, médecins généralistes, gynécologues) dans la graduation des soins
La loi Garot n’est qu’une nouvelle tentative de maintenir coute que coute une organisation des soins anachronique et à bout de souffle. Son impact serait extrêmement négatif sur l’attractivité de nos métiers et son application ne ferait qu’aggraver la situation actuelle.
Les gynécologues et obstétriciens ne demandent qu’à être impliqués dans la rénovation plus que nécessaire de notre système de soin.
La proposition de loi Garot doit être retirée. Nos élus doivent accepter de lancer au plus vite des états généraux de la santé de la femme et de la périnatalité.
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Lancement Campagne de sensibilisation au cancer de l’endomètre
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Consensus- Prise en charge de la cardiomyopathie du péripartum
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Maternités françaises : proximité ou sécurité?
Mot d’humeur du président du CNGOF Patrick Rozenberg
Les députés ont choisi pour nos patientes, nos compagnes, nos filles: la proximité. Mais les faits sont tétus: en France une femme meure tous les 3-4 jours parce qu’elle a été enceinte. En proposant un moratoire de 3 ans, nous pouvons être certains de la pérennité de cet échec sociétal. La mortalité maternelle n’a pas diminué de façon significative depuis 20 ans alors comment pourrait-elle diminuer si nous ne changeons rien dans les 3 ans à venir ?
Parmi les 8 pays européens dotés de systèmes renforcés pour la surveillance de la mortalité maternelle (Danemark, Finlande, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Slovaquie), la France ne se situe malheureusement qu’au 5ème rang: la mortalité maternelle à 42 jours y est de 8,5 pour 100.000 naissances alors qu’au Danemark (pays dont la mortalité maternelle est la plus faible), ce taux n’est que de 3,4 pour 100.000 naissances, soit 2 à 3 fois plus faible qu’en France. Et pire, en France, les enquêtes sur la mortalité maternelle rapportent une évitabilité globale de ces décès maternels estimée à au moins à 70%.
Le plus intéressant est que depuis les années 1990, le nombre de services de maternité au Danemark a diminué de moitié au fil des ans en raison de la centralisation des services de santé, visant à concentrer les ressources pour améliorer la qualité des soins. N’y a t’il pas un exemple à suivre ?
A défaut de pouvoir démontrer que concentrer les ressources pour améliorer la qualité des soins permet de réduire la mortalité néonatale puisqu’en France il n’existe aucun registre national néonatal, tirons les leçons des enquêtes sur la mortalité maternelle. Ce qui est bon pour nos mères l’est certainement pour nos enfants…Mais d’ailleurs, sommes-nous sûrs que les femmes préfèrent la proximité à la sécurité ?Patrick Rozenberg, Président CNGOF
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Nomination Philippe DESCAMPS
Le CNGOF félicite le Pr Philippe Descamps pour sa nomination en tant que membre d’honneur de l’ACOG (American College of Obstetricians and Gynecologists) et en profite pour le remercier pour son investissement au sein de la Commisssion Relations Internationales du CNGOF. Cette distinction lui sera remise au cours du prochain congrès de l’ACOG qui aura lieu du 16 eu 18 mai 2025 à Minneapolis.
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RPC Endométriose – Actualisation de la place des différents examens d’imagerie pour le diagnostic d’endométriose
La Société d’Imagerie de la Femme (SIFEM), la Société Française de Radiologie (SFR) sous l’égide du Conseil National Professionnel (CNP) de Radiologie, en collaboration avec le CNGOF ont conduit l’actualisation de la partie imagerie diagnostique des recommandations de bonne pratique « Prise en charge de l’endométriose » publiées en 2018 ainsi que des fiches pratiques portant sur les bonnes pratiques en échographie et en IRM.
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Publication de l’Avis n°149 du C.C.N.E.: « Baisse de la natalité et de la fertilité : des réponses différentes, des enjeux d’éthique partagés
Face à la diminution du taux de naissance et à l’augmentation des situations d’infertilité, le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé (C.C.N.E.) vient de publier son Avis n°149 intitulé « Baisse de la natalité et de la fertilité : des réponses différentes, des enjeux d’éthique partagés. ». Cet avis, entrepris à la suite d’une saisine par le Ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, examine les déterminants multiples de ces phénomènes ainsi que leurs implications sociétales et éthiques.
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Checklist Vaccins – Projet de grossesse
Avant de devenir enceinte, il est important de vérifier la protection contre certaines maladies pouvant être dangereuses pour la maman et/ou le bébé.
1. Rubéole
- Vérifier l’immunité (sérologie si doute).
- Si non immunisée ➔ Vaccination recommandée (ROR = Rougeole-Oreillons-Rubéole).
- Attendre 1 mois avant de concevoir après le vaccin.
2. Varicelle
- Vérifier si la femme a déjà eu la varicelle ou a été vaccinée.
- Si non ➔ Vaccination recommandée (2 doses).
- Attendre 1 mois avant de concevoir après la vaccination.
3. Coqueluche
- Vaccination DTcaP (Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio) recommandée pour les femmes en âge de procréer.
- Un rappel est parfois proposé avant ou pendant la grossesse (idéalement entre 20-36 semaines de grossesse).
4. Hépatite B
- Vérification selon les facteurs de risque.
- Vaccination possible avant et pendant la grossesse si nécessaire.
5. Hépatite A
- Pas systématique mais possible si risque d’exposition élevé.
- Vaccin inactivé ➔ peut être administré si nécessaire avant ou pendant la grossesse.
6. Grippe saisonnière
- Vaccination fortement recommandée pendant chaque grossesse (vaccin inactivé sans risque).
- Si projet de grossesse hors saison grippale, pas prioritaire.
7. COVID-19
- Vaccination recommandée avant et pendant la grossesse pour protéger maman et bébé.
🚫 Vaccins vivants contre-indiqués PENDANT la grossesse
- Vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole)
- Vaccin Varicelle
- Vaccin Fièvre jaune (sauf nécessité exceptionnelle)
⏳ ➔ Après ces vaccins, attendre 1 mois avant de démarrer une grossesse.
✨ En résumé rapide :
Vaccin Avant grossesse Pendant grossesse ROR (rubéole) ✅ Oui ❌ Non Varicelle ✅ Oui ❌ Non Coqueluche ✅ Oui ✅ Oui (rappel recommandé) Hépatite B ✅ Oui ✅ Oui Grippe ✅ Oui ✅ Oui COVID-19 ✅ Oui ✅ Oui Fièvre jaune ⚠️ Oui si nécessaire ❌ Non sauf urgence -
Vaccin Coqueluche et grossesse
On vaccine les femmes enceintes contre la coqueluche pour protéger leur bébé dès la naissance.
Voici pourquoi :
- Les bébés sont très vulnérables : les nourrissons, surtout avant l’âge de 2 mois (quand ils sont trop jeunes pour recevoir eux-mêmes leur premier vaccin), sont à très haut risque de formes graves de coqueluche. L’infection peut entraîner des complications graves comme des pneumonies, des convulsions, voire la mort.
- Le vaccin pendant la grossesse transmet des anticorps au bébé : Quand une femme enceinte est vaccinée (idéalement entre la 20ᵉ et 36ᵉ semaine d’aménorrhée, selon les recommandations), elle développe des anticorps contre la coqueluche. Ces anticorps passent ensuite par le placenta vers le fœtus, lui offrant une protection temporaire dès la naissance, jusqu’à ce qu’il puisse être vacciné lui-même.
- Le vaccin est sûr pour la mère et l’enfant : Les études montrent que la vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse est sûre, bien tolérée, et efficace pour protéger les nourrissons dans leurs premiers mois de vie.
On vaccine à chaque grossesse, même si la femme a déjà été vaccinée avant, pour une raison principale :
Les anticorps protecteurs dans le sang maternel diminuent rapidement avec le temps.
Même si une femme a été vaccinée récemment, le niveau d’anticorps contre la coqueluche peut ne plus être assez élevé quelques années plus tard pour assurer une bonne protection au nouveau-né.
Pour résumer simplement :
- Ce n’est pas la mère qu’on veut protéger principalement, mais le futur bébé.
- Chaque grossesse est une « nouvelle mission » : il faut garantir qu’au moment de la naissance, le taux d’anticorps transmis est maximal pour ce bébé-là.
- Or, les anticorps vaccinaux baissent après quelques mois ou années → il faut un rappel à chaque grossesse pour être sûr qu’ils soient assez nombreux pour passer au fœtus.
Exemple concret :
- Si une femme est vaccinée en 2024 pour sa première grossesse et redémarre une grossesse en 2025, ses anticorps anti-coqueluche sont trop faibles 1 ans plus tard.
- Même si elle est enceinte à 1 an d’intervalle, un nouveau vaccin est recommandé pour booster les anticorps et transmettre un « maximum » de protection au nouvel enfant.
En résumé : c’est une stratégie de protection indirecte mais immédiate, qui sauve des vies.
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Vaccin grippe et grossesse
Vacciner les femmes enceintes contre la grippe est très important pour plusieurs raisons :
- Protéger la mère :
Pendant la grossesse, le système immunitaire est un peu affaibli, ce qui rend les femmes enceintes plus vulnérables aux formes graves de la grippe (hospitalisation, complications respiratoires, etc.). - Protéger le bébé :
Le vaccin stimule la production d’anticorps chez la mère, qui sont ensuite transmis au bébé via le placenta. Cela offre au nouveau-né une protection durant ses premiers mois de vie, période où il est trop jeune pour être vacciné lui-même. - Réduire les complications :
La grippe pendant la grossesse augmente les risques de complications comme un accouchement prématuré, un faible poids de naissance, voire, dans de rares cas, un risque accru de mortalité fœtale. - Vaccin sûr :
Le vaccin contre la grippe utilisé chez les femmes enceintes est inactivé (pas de virus vivant), donc il est sans danger pour la mère et pour le bébé.
En résumé : en se vaccinant, une femme enceinte se protège elle-même et elle offre une précieuse protection à son futur bébé.
- Protéger la mère :